Quelles problématiques ?
Diverses problématiques sont traitées grâce aux thérapies brèves. En voici une liste non exhaustive :
D’une manière générale, tout trouble ou symptôme où l’on pressent une origine psychique. C’est très souvent le cas lorsque l’apparition des symptômes coïncide avec un choc émotionnel ou un changement dans la vie de la personne (deuil, rupture sentimentale, accident). Parfois il s’agit d’ événements qui paraissent anodins mais qui ont réactivé une mémoire douloureuse et la plupart du temps inconsciente.
Les techniques utilisées, telles que l’hypnose, la PNL, la DNR, sont efficaces dans tous types de troubles comportementaux, émotionnels, psychosomatiques. C’est le cas notamment pour les phobies.
Les phobies
Il s’agit d’une erreur d’interprétation du cerveau qui assimile un élément extérieur à quelque chose de dangereux et qui déclenche automatiquement une réaction de fuite, cela dans un but de protection.
En général cela résulte d’une expérience ancienne, souvent dans l’enfance, et la réaction perdure, bien que le Sujet soit d’accord intellectuellement sur le fait que la réaction n’est pas raisonnable.
Plusieurs techniques sont possibles, la double dissociation permet la résolution de ce problème en une séance.
L’arrêt du tabac
L’arrêt du tabac en une séance se réalise souvent, mais n’est cependant pas systématique. En effet le praticien doit tenir compte de la globalité de la situation du demandeur et notamment regarder l’éventuel bénéfice que ce dernier tire de ce comportement.
Parfois cela répond à un besoin devenu obsolète ou satisfait d’une manière différente. C’est le cas par exemple lorsque le fait de fumer correspondait au désir de s’intégrer dans un groupe, souvent pendant la scolarité, alors que les codes entre adultes ont évolués.
Parfois la personne en tire un réel bénéfice qu’il convient alors de prendre en compte par exemple :
« Cela me permet de me sentir à l’aise en public. » Dans ce cas il est important de résoudre le problème du malaise en public avant de tenter directement l’arrêt du tabac.
« Cela me déstresse. » Quelle est la raison de ce stress? La stratégie est alors de résoudre la problématique de ce stress et d’amener un état de remplacement parfaitement satisfaisant, il est souvent fait de calme, de sérénité, de maîtrise de soi.
« Cela me permet de faire une pause dans la journée. » C’est souvent le signe d’un conflit avec une valeur ou une croyance, du type par exemple : « ça ne se fait pas de rester à ne rien faire ».
Fumer permet de faire une pause (« rester à ne rien faire ») en respectant cette croyance. Il s’agit alors de réévaluer cette croyance pour en trouver une plus adaptée et plus efficace.
La fibromyalgie
La fibromyalgie a le plus souvent pour origine un très fort choc émotionnel qui a eu lieu il y a de nombreuses années, souvent pendant l’enfance ou l’adolescence. Ce choc peut être une agression, un accident, un deuil par exemple.
Ce traumatisme est resté latent, silencieux, et parfois même a été oublié au niveau conscient. Puis un événement est intervenu qui a réactivé la mémoire de cette expérience, déclenchant l’apparition des symptômes de la fibromyalgie.
La stratégie d’accompagnement consiste alors à neutraliser la charge émotionnelle associée à l’expérience initiale.
Les outils exploratoires de l’hypnose et de la PNL permettent de remonter à cet événement fondateur. Cela est d’ailleurs possible que le souvenir remonte à la partie consciente ou qu’il reste au niveau inconscient.
Il reste alors à intervenir pour neutraliser l’impact émotionnel de cette expérience. Il ne s’agit pas ici d’amener une forme d’amnésie mais bien d’appliquer un protocole qui fera que le cerveau n’associera plus les images et les sons mémorisés de l’événement à un état émotionnel négatif.
Toute la chaîne de réactions qui s’était mise en place suite à la réactivation du choc émotionnel est alors détruite et les symptômes disparaissent définitivement.
La maladie de Crohn
La maladie de Crohn quant à elle semble répondre au même schéma au vu de l’expérience clinique, à la différence que l’expérience traumatisante porterait plus sur une violation des valeurs ou sur l’identité de la personne. D’une manière générale, le Sujet n’est pas conscient de cette expérience.
La démarche de l’intervention reste la même, c’est à dire désamorcer la charge traumatique de l’événement fondateur et/ou travailler sur la croyance limitante qui a découlé de l’expérience initiale.
Quelques exemples vécus de diverses problématiques
« Je voudrais arrêter de fumer. » Une séance.
La semaine suivante : « impossible de fumer! »
Dans le cas de l’arrêt du tabac, plusieurs séances peuvent être nécessaires.
En effet, le fait de fumer apporte ce que nous appelons un bénéfice secondaire à la personne (par exemple « avoir une contenance en public ») et il faut donc dans ce cas travailler autour de ce bénéfice avant de pouvoir durablement passer à l’arrêt du tabac.
Mal à l’aise sur scène
Un homme de 45 ans fait partie d’une troupe de théâtre amateur et doit donner une représentation.
Il porte des lunettes depuis toujours mais doit jouer sans elles, ce qui est pour lui quelque chose de très difficile, non pas à cause d’une gène visuelle, mais à cause du fait de se montrer sans lunettes, comme nu.
Nous faisons une séance d’un quart d’heure.
La nuit suivante il rêve qu’il porte des lentilles de contact.
Plus tard la représentation est vécue d’une manière très agréable.
« Demain je fais du ski nautique, mais je ne suis pas à l’aise pour nager où je n’ai pas pied et j’ai peur des méduses ». Une séance.
Le lendemain il va à l’eau depuis le bateau, nage très à l’aise et passe un joyeux moment à ski.
« J’ai fait un baptême de plongée il y a trois ans, mais à un moment j’ai paniqué sans savoir pourquoi. Depuis je n’ai jamais réussi a retourner sous l’eau malgré plusieurs essais. Je suis tétanisé si je dois mettre la tête sous l’eau« . Après une séance en piscine: « J’ai senti la peur me quitter, ma famille ne va pas le croire! »
« Mon magasin est en faillite et l’huissier vient me saisir demain ». Une séance.
Il ne s’agit bien évidemment pas à ce stade d’empêcher la faillite ou la saisie de l’huissier, mais d’aider la personne à faire face à la situation d’un point de vue émotionnel (plutôt que du désespoir ou du ressassement, passer à l’analyse, la créativité, l’assurance, le dynamisme… ) et aussi à savoir clairement quoi et comment faire immédiatement et dans l’avenir (elle trouve elle-même les réponses à ces questions, le praticien ne fait que l’amener à se servir de ses expériences et de ses ressources). A la fin de la séance : « Je vois bien comment faire pour rebondir et arriver à la réussite ».
Puis quelques jours plus tard au téléphone : « j’ai parlé à l’huissier, il est sympa et m’a accordé un délai ! ».